Mittwoch, 5. März 2008 im Stuttgarter Literaturhaus  
J’ACCUSE...!
Hélène Cixous
Essay und Gespräch
Gesprächspartnerin: Sibylle Lewitscharoff
Moderation: Ina Hartwig

In der Begegnung eines prominenten französischen Denkers und eines deutschen Gesprächspartners hinterfragt die Reihe "J’accuse…!" den Stellenwert des Intellektuellen im öffentlichen Leben und die Zweckmäßigkeit seines Engagements. Vierter Gast, nach Régis Débray, André Glucksmann und Aminata D. Traoré ist Hélène Cixous, Schriftstellerin, Feministin, Professorin, Dichterin, Philosophin und Literaturkritikerin.

Mercredi 5 Mars, " j´ai été réveillé par une phrase " .

Par cette même phrase que prononça Hélène Cixous pour ouvrir une discussion-débat avec Sibylle Lewitscharoff à la Literaturhaus de Stuttgart.

Ne pas oublier nos morts, parents, vivants ou souvenirs. Parler, penser étaient les thèmes de cette soirée/discussion. Tel est faire preuve d´amour. Dans ce sens, les mots et les idées de Hélène Cixous nous touchaient tous. Ils nous ramenaient aussi bien aux souvenirs d´une situation vécue qu´à un être cher, perdu et parfois oublié.

Il nous fallait suivre Mme. Cixous pour qu´elle nous révèle les secrets de sa pensée, naviguant à l´horizon de la littérature : de Socrates, Dantes et Proust en passant pas Hamlet de Shakespeare.
Hélène Cixous joue avec les mots. " Tuer. Tu e "s. La littérature se réfugie derrière les mots. L´assassinat relève de la réalité. Il relève d´un constat du quotidien. " Nous sommes des effaceurs de morts " de par l´oubli , la méconnaissance et l´inattention..

Julie Rabier
Stagiaire à l'Institut Français de Stuttgart

Photo: © Heiner Wittmann, 2008.